Le private equity selon APAX by SEVEN 2

Mathilde Roux, responsable partenariats et distribution chez Seven 2, a pris le temps de répondre à nos questions.
Pour nous, elle décrypte le Private Equity, et nous partage la vision de Seven 2, spécialiste du private equity depuis plus de 50 ans.

Quelles sont les différences entre Apax, Apax by Seven 2 et Seven 2 ?

Mathilde : Historiquement, Apax, c’est trois bureaux ouverts en 1972 à NYC, Londres et Paris. Chaque bureau intervenait dans son pays, sous la même marque Apax. Fort de leurs développements, ils investissent maintenant hors de leurs pays, cela entraînant donc une confusion de nom. De fait, en 2023, Apax a changé de nom pour devenir Seven 2 (rapport à l’année de la création de la société de gestion Apax, en 1972).
Cependant, afin de nous adresser à une clientèle privée intermédiée, nous avons créé le label Apax by Seven2, afin de conserver la notoriété de la marque.

C’est quoi le private equity ?

Mathilde : Le private equity s’est énormément démocratisé depuis une dizaine d’années.

investir dans le non coté

La classe d’actif du non coté est assez large et le mot « private equity » est assez galvaudé.

Nous pouvons, dans un premier temps, choisir d’investir soit en capital soit en dette. Et ensuite au sein de divers sous-jacents : les sociétés, les infrastructures ou encore l’immobilier (les SCPI, c’est du non coté par exemple !).
Chez Seven 2, on ne fait QUE de l’investissement en capital dans des sociétés non cotées.

Il faut aussi faire la distinction entre les différents degrés de croissance et de rentabilité des sociétés que l’on peut accompagner dans le private equity.

cylcles de vie des entreprises

Capital-risque (venture capital) :

pour financer le démarrage et le soutien d’entreprises en création (start-ups)

Capital-développement (growth capital) :

pour financer et participer à la croissance et au développement de jeunes PME en phase d’accélération (petites et moyennes entreprises)

Capital-transmission (buyout) :

pour accompagner la croissance d’entreprises déjà établies et profitables, en vue de leur transmission, souvent via un mécanisme de « Leveraged Buy Out » (LBO = rachat d’entreprise avec effet de levier*)

Chez Apax on ne fait QUE du capital transmission : nous choisissons d’investir dans des sociétés qui sont leader sur leur marché, déjà très rentables via le mécanisme du LBO (achat avec effet de levier).

Qu’est-ce que le capital transmission ? Pourquoi parle-t-on de “transmission” ?

Mathilde : Une société peut vouloir se faire accompagner pour croître et développer des leviers qu’elle ne maîtrise pas : le digital, l’ESG, restructurer sa dette, faire de la croissance organique ou de la croissance externe (en rachetant des concurrents, par exemple).
Dans ce cas, le management peut décider de se faire accompagner par un fonds et transmettre une partie de son capital.
C’est pour ça qu’on parle de transmission.

En ce qui concerne Seven 2, on investit en direct au capital des sociétés.
Dans les fonds qu’on lève, en ce moment ADF 2 (Apax Development Fund 2), on vise entre 8 et 12 sociétés. On va donc investir en direct, entrer au capital et de façon presque systématiquement majoritaire.

Peux-tu nous en dire plus sur vos valeurs lorsque vous investissez ?

Mathilde : Chez Seven 2, on a une plateforme de création de valeur, composée d’une dizaine de personnes (en plus des équipes d’investissement). Cette équipe dédiée va accompagner et suivre la société pour créer de la valeur sur ces items : digital, IA, dette, consolidation, croissance organique, ESG, recrutement des nouvelles personnes etc.

Notre entrée au capital de manière majoritaire rend l’investissement total, nous sommes très impliqués.
Aussi, en private equity, contrairement à d’autres univers, lorsque la société de gestion investit, les gérants, les associés ET les équipes d’investissement investissent à titre personnel également (on parle de carried interest ) ! Il y a donc un total alignement des intérêts.

Est-ce que le private equity est accessible ?

Mathilde : Seven 2, c’est 5 milliards d’euros sous gestion, dont près de 4, 5 milliards qui sont collectés auprès de la clientèle institutionnelle. La présence institutionnelle est donc très importante pour nous.
Même si nous avons créé des feeders qui rendent accessibles ces investissements à des clients privés, avec un ticket d’entrée de 100 000 €, et aussi avec Apeo disponible à partir de 1 000 € en assurance-vie française, nous conservons cette stratégie d’investissement institutionnelle.

Qu’est ce qui vous différencie des autres sociétés de gestion ?

Mathilde : Existant depuis plus de 50 ans, nous avons un historique de performance sur l’ensemble de nos fonds.
Notre fondateur a importé le private equity en France en créant le 1er fonds de capital investissement dans les années 80.
Nous sommes connus et reconnus pour notre expérience, et notre expertise.

Aussi, nous sommes pure player du private equity en LBO, nous investissons uniquement en direct au capital des sociétés (pas de fonds de fonds).

Aujourd’hui, nous sommes près de 80 collaborateurs chez Seven 2, et presque 50 personnes dédiées à l’investissement. Dans la mesure où nous sommes en direct au capital des sociétés, et de façon majoritaire, il y a 2 personnes qui suivent quotidiennement chaque société dans les fonds. Sans parler de la plateforme de création de valeur !
L’accompagnement est vraiment primordial.

A date, nous avons accompagné plus de 100 sociétés en 50 ans et notre multiple brut sur les sorties est de 2,5x la mise.

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